Les pharmaciens ont décidé, en laissant leurs officines fermées ce mardi, de tirer la sonnette d’alarme sur les réformes qui menacent leur activité. Je les comprends parfaitement.

Aujourd’hui, rien ne démontre que l’ouverture de la vente de médicaments à d’autres surfaces que les pharmacies permettra de diminuer les coûts d’achat pour les « consommateurs ». Au contraire, je crains que ce soit les fabricants et les laboratoires qui seraient surtout les bénéficiaires d’une telle mesure, pas la population.

De plus, avec six années d’études après le bac, et des connaissances mises à jour en permanence, les pharmaciens assurent aujourd’hui un précieux rôle de conseil et d’analyse en faveur du public. Défenseur de formations professionnelles de qualité, je ne suis pas convaincu que d’autres « vendeurs » auraient toutes les qualités requises pour en faire de même.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue que les pharmaciens tiennent dans les communes un rôle de proximité essentiel, ils sont parmi les derniers maillons d’une présence sociale humaine dans les quartiers. Il est important de défendre cette vision, et de ne pas tout déréguler pour des avantages incertains.

J’adresse par la même occasion toute ma sympathie aux pharmaciens coudekerquois.

 

 

Publié le: 30 septembre, 2014Catégories : Actualité, EvénementsVues: 1442Mots clés: , , , , , , ,

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