
La première pierre du Village des Générations posée à la mi-juin concrétise les ambitions volontaristes de la municipalité en termes de construction, afin d’offrir des solutions à la crise du logement qui sévit partout en France et dans notre région.
Cette crise du logement est liée à plusieurs facteurs, notamment à la hausse du coût de la construction et l’après Covid, qui a vu la faillite de nombreux constructeurs et promoteurs. C’est ce qui est d’ailleurs arrivé sur le projet du Village des Générations dans notre ville, ce qui m’a conduit à reprendre mon bâton de pèlerin pour en trouver d’autres.
“Réussir à requalifier une friche industrielle de cette envergure en plein centre-ville en logements est assez rare pour le souligner.”
Mais aussi l’abandon voulu par le gouvernement des dispositifs fiscaux permettant aux investisseurs d’acheter dans le neuf pour louer. Et surtout les nombreuses normes administratives qui compliquent fortement la tâche et sur lesquelles les maires alertent depuis longtemps. Enfin, la volonté de réduire les terrains à construire par l’État (le fameux ZAN décrié par tous !), ne pouvait qu’amener à cette situation.
Pourtant à Coudekerque-Branche, nous avons fait du logement une priorité depuis longtemps. Ces dernières années, malgré la crise, nous avons livré plus de 300 logements, notamment dans le Vieux-Coudekerque, sur des friches souvent à l’abandon depuis plus de 40 ans !
“En centre-ville, en termes de logements, ce n’est pas fini car je devrais très prochainement vous apporter de bonnes nouvelles sur la réalisation des arcades de la rue Voltaire, juste derrière la mairie. Ce sera donc au final sur les deux endroits : plus de 100 logements réalisés !”
D’autres chantiers sont lancés, comme la maison des internes à la place de l’ancienne académie de musique, l’ancien site TCA et la requalification du site industriel Sermin route de Bourbourg. Sans oublier la dernière parcelle de la friche Dickson (tout le reste est construit alors que l’on me disait que c’était impossible !).
“Finalement dans les deux ans et demi à venir, ce sont plus de 250 nouveaux logements en plus qui vont être construits en ville.”
À force d’y croire, de remettre l’ouvrage sur le métier, à force de le vouloir : nous y sommes arrivés ! Mais ce chantier démontre toute la complexité et tous les obstacles qui se dressent face aux élus locaux qui pourtant, eux, continuent à vouloir construire pour permettre à tous de se loger.