Quel crédit accorder à la parole politique ?
Dans notre société de l’information en continu, de l’omniprésence des réseaux sociaux et de leurs travers, du « buzz » permanent et des petites phrases accrocheuses, de nombreux citoyens se posent la question. On est parfois tenté de les rejoindre…
 
Quand on entend, il y a quelques jours, la ministre des Armées, qui annonçait au printemps que tous les militaires français rapatriés de l’étranger, avaient été testés… et qui révèle finalement aujourd’hui qu’ils ne l’ont pas été. Quand on entend pendant plusieurs semaines en mars par l’Etat que le masque n’est pas utile… alors qu’il est devenu depuis la première des barrières de protection.
 
Quand on entend par le gouvernement, pendant plusieurs semaines, que les masques vont arriver… et qu’ils n’arrivent jamais.
 
Comment s’étonner qu’aujourd’hui les nouvelles mesures prises par rapport à l’évolution de la situation sanitaire ne sont plus acceptées par la population, qui a l’impression d’avoir été flouée ou manipulée ? Les difficultés du gouvernement à faire appliquer les consignes sont le symptôme du discrédit de la parole politique, sur fond de contradictions.
 
Souvenons-nous de ce fameux nuage de Tchernobyl qui, d’après les experts s’était arrêté aux frontières de la France ! C’était il y a 35 ans, mais on a parfois l’impression que rien n’a changé.
 
C’est grave, car la parole politique n’a plus aucun sens lorsqu’elle traverse une crise de confiance. Cette pandémie doit nous encourager à restaurer la valeur du discours politique.
 
Comptez sur nous pour toujours vous tenir un langage de vérité !
 

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